GeoSailor à la Hune

Dominique LafargeDominique, ancien chef de mission terrestre, reconverti au traitement sismique depuis 20 années est un pilier de l’équipe voile qu’il a rejoint depuis sa sédentarisation.

Dominique, tu fais partie des anciens sur cette Coupe, après plusieurs participations, toujours aussi enthousiaste parmi cette bande de petits jeunes 🙂 ?

D: C’est en effet ma quatrième participation après 2007 La Rochelle, 2012 La Trinité, 2013 La Rochelle et maintenant Le Havre. Avec Gérard & Stéphane plus expérimentés encore, nous sommes ravis d’accueillir de nouveaux passionnés de la mer et de la navigation. Bien sûr c’est de plus en plus physique mais on met beaucoup de cœur pour rester dans le coup.

Cette année, la bagarre en bas de tableau est une nouvelle expérience, pas trop dur physiquement, moralement ?

D: Cette année , avec un nouveau bateau beaucoup plus nerveux, sur un plan d’eau au vent très variable en force et en direction, et surtout avec de de forts courants , c’était plus compliqué. Il y avait aussi plus de bateaux en compétition (29). Notre classement en bas de tableau nous affecte forcément moralement, mais dès que le fanion de classe est hissé sur le bateau comité, la course se prépare et plus rien ne compte que franchir la ligne de départ du bon côté (bâbord ou tribord amure) et le mieux placé.
Pour cela c’est ruse, tactique, ronds dans l’eau pendant 5 minutes jusqu’au jaillissement du départ et l’enchaînement des premiers virements de bord.

Peux-tu nous dire en quoi ton passé d’homme de terrain (11 années de mission terrestre) a pu servir à remotiver les équipages dans les moments difficiles?

D: Comme sur une mission sismique où le chef de mission fait en sorte que les différentes équipes fournissent en toute sécurité un travail de qualité et une production conforme aux prévisions, sur un bateau en régate c’est pareil, chacun a conscience que son action impacte directement l’action des autres équipiers, tout s’enchaîne pour optimiser la vitesse du bateau.
Il faut réagir promptement aux indications du skipper/barreur (Olivier) qui n’hésite pas à valoriser les manœuvres de ses équipiers. Cela demande beaucoup d’altruisme et de modestie de la part de chacun. Bien sûr il y a des moments de découragement (rares) mais il y a toujours quelqu’un qui positive et insuffle courage et motivation au bon moment. Les jeunes apportent leur dynamisme, les anciens avec leurs récits de mission apportent leur expérience.
Finalement le plus important est bien le plaisir de naviguer entre collègues et défendre au mieux les couleurs de CGG.

Quelques mots sur ton rôle d’embraqueur à bord et de tes autres activités dans l’association ?

D: Sur le bateau il y a deux embraqueurs. Avec Patrick nous sommes responsables des voiles de devant (Génois et spi), on se répartit les tâches pour les établir et les régler au mieux. Autant dire que nous sommes toujours en action: virements de bord, envois et affalages du spi, empannages …
Cela ne me laisse que très peu de temps pour filmer mes camarades en action. En dehors du bateau j’assiste notre Trésorier (Gérard) et propose mon aide pour toute chose utile à notre association Geosail.


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Maxime Matthieu Patrick

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